samedi 21 décembre 2013

Humeur #11


 Alana Zimmer
Collection FW13 Dior Homme, Metal magazine

Sam Rollinson, photographiée par Ben Weller, pour Twin
Malgosia Bela , édito des années 2000

Clap de fin pour Theyskens' Theory

Etant fan du créateur et de sa collaboration avec Theory (Theyskens' Theory donc), j'ai failli m'étrangler en apprenant la fin de la collection dessinée par le talentueux Olivier Theyskens. En réalité, ce n'est pas si radical que ça, mais ça fait quand même mal... 
Après des années de direction artistique chez Rochas, puis chez Nina Ricci, le créateur belge décide de tenter sa chance à New-York. Il dessine une collection capsule pour la marque contemporaine Theory et c'est le coup de foudre entre les deux. Theory décide de le désigner "directeur artistique" de la marque avec en plus sa propre collection "Theyskens' Theory". 
Le vestiaire de Theory est rempli de classiques chics, à l'élégance épurée et à la coupe moderne. Celui de Theyskens' Theory, était quant à lui, plus proche de l'univers d'Olivier Theyskens: urbain chic, grunge des années 90' associé au minimalisme des années 2000, allure boyish tout en restant très féminin. C'était d'ailleurs cette collection qui était présentée aux médias et en défilé. Aujourd'hui, la direction a décidé de fusionner les deux collections pour n'en faire qu'une. Soucis de visibilité, de logistique ou bien encore de cohérence ? La marque explique cette décision par le souhait de se reconcentrer sur l'essence même de la marque, c'est à dire, Theory. 
Et la signature d'Olivier Theyskens dans tout ça ? Comme il reste à la tête de la direction artistique, on devrait logiquement retrouvé ses influences, mais amoindries, comme une collection typique de chez Theory. Il suffit de voir la nouvelle collection présentée la semaine dernière: c'est beau, c'est chic, mais plutôt boring et assez prévisible pour une marque contemporaine new-yorkaise. Il manque la touche prononcée d'Olivier Theyskens, qui avec Theyskens' Theory auparavant, apportait à la scène new-yorkaise un élan de nouveauté et de design belge. 

Tout ça pour dire que si Theory continue ainsi et que l'influence de Theyskens ne s'accentue pas plus au cours des saisons, c'est du pur gâchis de talent. Croissons les doigts pour que le défilé Theory F/W14 en février prochain soit plus accrocheur que son lookbook de Pre-fall 2014 !

Campagne S/S 2014, spéciale "VIP"

LOUIS VUITTON | Pour la dernière campagne de Marc Jacobs chez Louis Vuitton, on a droit à une mise en scène simpliste mais classe où est plus présentée la maroquinerie que la collection de Prêt-à-porter elle-même, avec un casting tout droit sorti du carnet d'adresses VIP de Marc Jacobs: toutes ex-égéries ou amies proches du designer. C'est ainsi que Caroline de Maigret, Catherine Deneuve (x x), Gisele Bündchen, Sofia Coppola (x x), Fan Bingbing et Edie Campbell tournent la page "Louis Vuitton" avec Jacobs, sous l'objectif de Steven Meisel as usual. On se demande juste pourquoi la Kate Moss n'est pas présente dans ce casting de clap de fin ! 


ELEVEN PARIS | Kate Moss peut se consoler avec cette campagne... Après avoir contribué en grande partie au succès de la marque grâce aux t-shirts à son effigie, Kate Moss devient l'égérie d'Eleven Paris, sous l'objectif de Craig McDean. x x x


BALMAIN | Le directeur artistique, Olivier Rousteing, s'offre pour son plus grand plaisir la chanteuse Rihanna, shootée par le duo Inez & Vinoodh, pour la campagne S/S 214. Petite nouveauté dans la façon où est placé le logo, les cheveux de Rihanna ont l'air vrai, cette dernière sait poser et correspond à l'image de marque. C'est plutôt une très bonne surprise pour une campagne avec une célébrité ! Sauf petit bémol, Balenciaga a déjà utilisé ce décor il y a 3 ans. x x


VERSACE | L'esthétique des collections Versace est pour moi plus que douteux, mais sa directrice artistique Donatella Versace n'en reste pas moins fantastique. Elle a utilisé le look versatile de Lady Gaga pour pour se créer une réplique d'elle-même, car qui peut mieux porter une robe Versace qu'une italienne bling bling aux long cheveux blonds ?! C'est une très bonne idée de campagne, très Versace. 
Pour la collection Homme, c'est un peu la même chose. Donatella a mis en scène Nolan Funk, acteur dans Awkward, qui ressemble à peu de chose près aux mannequins Homme de ses défilés, c'est-à-dire à son idéal masculin (x x x). C'est qu'elle se fait plaisir la Donatella. Les deux campagnes sont photographiées par le duo Mert & Marcus.



dimanche 8 décembre 2013

Ces mannequins Homme qui intéressent l'industrie de la musique...

Parce que nous voyons assez les mannequins Femme faire des apparitions dans les clips vidéos et que Lana del Rey vient enfin de sortir son clip qu'elle nous tease depuis des semaines avec le mannequin Shaun Ross, je vous propose une petite sélection de vidéos clips d'artistes qui ont eux aussi choisi des male muddles pour représenter leur musique ! 



Sauf que le physique atypique de Shaun avait déjà été repéré par l'équipe de Katy Perry... 
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La championne:
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samedi 30 novembre 2013

Humeur #10

Mary-Kate Olsen 
Serge & Jane
Manteau Balenciaga F/W 2004 (Nicolas Ghesquière)
Karmen Pedaru
ph: Tommy Ton 
ph: Hedi Slimane

Victoria et David Beckham | Vogue Paris | Ph: Inez & Vinoodh


Enfin une (même deux) belle couverture pour le Vogue Paris ! 
Et en plus, Victoria a mis son grain de sel pour boucler le numéro... 
Cette coopération Alt-Beckham me donne envie d'acheter le magazine... Bravo Vogue Paris !

(next step chère Emmanuelle: une couverture spéciale "mannequins français" parce que c'est quand même le Vogue Paris et il ne soutient pas assez ses mannequins, et parce que le Made in France est à la mode et ça reste pour moi un mystère que le Vogue Paris aka le magazine de mode qui se veut être la référence n'ait toujours pas surfer sur cette tendance)

samedi 16 novembre 2013

Work of Art | Vogue US | Ph: Annie Leibovitz




Vogue US, décembre 2013
célébrité: Jessica Chastain
photographe: Annie Leibovitz
stylisme: Grace Coddington

crédit photo: vogue.com, google image

mercredi 6 novembre 2013

Duo gagnant | Saoirse Ronan x Paolo Roversi

The New York Times T Style Winter 2013
L'actrice Saoirse Ronan photographiée par Paolo Roversi

lundi 4 novembre 2013

Ghesquière chez Vuitton, fin de la chaise musicale !

C'est enfin officiel: Nicolas Ghesquière succède à Marc Jacobs en tant que directeur artistique chez Louis Vuitton ! Il rejoint donc la grande famille LVMH, c'est-à-dire l'ennemi juré de l'autre grande famille du luxe Kering, qui n'est autre que l'ex-employeur de Ghesquière lorsqu'il était chez Balenciaga.

Après son départ, le créateur français a pris, médiatiquement parlant, ses distances avec le monde de la mode et n'est revenu sur le devant de la scène que 6 mois plus tard dans une interview coup de poing pour System. Ghesquière y avait sous-entendu un certain manque de collaboration et de soutien de la part de Kering (depuis, le groupe a porté plainte contre le créateur). C'était donc quasi-sûr de retrouver Ghesquière dans un environnement où les méthodes de management allaient correspondre à sa vision: un directeur artistique qui reste directeur artistique et qui est épaulé par toute une équipe ayant des fonctions bien définies (dixit l'interview). Mais chez qui alors ? Vu le talent et la popularité, c'était évident que LVMH allait prendre Ghesquière sous son aile. En plus, le groupe le récupérait de chez Kering, c'était encore mieux. Par contre, deviner si Ghesquière allait avoir sa propre maison ou s'il allait redevenir directeur artistique, c'était moins évident. Toujours dans son interview pour System, le créateur disait "préparer son retour", et revenir à la création aux alentours de la fin de l'année ou du début 2014. Avait-il déjà son siège de réservé chez Louis Vuitton à l'époque de l'interview ? Sans doute, ou du moins, ça devait se discuter. Le contrat de Marc Jacobs chez Louis Vuitton se terminait fin octobre et la décision du créateur de le renouveler ou pas ne s'est sans doute pas faite un mois à l'avance. Tout était déjà joué depuis longtemps mais LVMH n'a décidé de communiquer sur le départ de Jacobs et les rumeurs de Ghesquière que fin septembre. 

ET POUR LE STYLE ?
Comme Louis Vuitton est à la base un malletier et qu'il n'y avait pas de collection pour Femme avant que Marc Jacobs arrive, c'est ce dernier qui a dû créer un style pour la femme Vuitton. Sauf que justement, Marc Jacobs suivait ses envies et pas un héritage particulier, ce qui fait que la femme Vuitton n'a en réalité pas de style bien à elle. Chaque saison était différente et à part dire que la femme Vuitton voyage partout dans le monde avec ses malles Vuitton, je ne sais pas comment on peut la caractériser autrement. De ce fait, Nicolas Ghesquière va pouvoir facilement imposer sa vision et qui sait, intégrer de nouveaux codes et créer des classiques autres que des sacs ! Comme on ne connait son coup de crayon qu'à travers les collections de Balenciaga, et qu'au fil des années, ses collections chez Balenciaga se traduisaient, pour moi, plus comme "un style à la Ghesquière" que comme un héritage de la maison, je suis pressée de voir qu'est ce qu'il réserve pour Louis Vuitton !

J'espèrais redécouvrir Ghesquière à la tête de sa propre marque pour m'apercevoir de son "vrai" style, voir s'il se différenciait vraiment de celui qu'il proposait chez Balenciaga, mais son arrivée chez Vuitton ne me déroute pas. Il a obtenu à la fois une grande liberté de création, une multitude d'équipes derrière lui (studio, marketing, commerciale, financière et j'en passe) et bien entendu, le bénéfice de travailler pour une maison déjà bien reconnue. La collaboration va être payante et gagnante, pas d'inquiétude à avoir sur l'avenir de la marque ou même du principal intéressé...

(( Juste par souci du détail, le groupe aurait pu attendre d'envoyer son communiqué de presse demain, à savoir le 5 novembre 2013, car il y aurait eu comme ça, pile un an entre l'annonce du départ chez Balenciaga et l'arrivée imminente chez Louis Vuitton... just sayin' ))

dimanche 3 novembre 2013

Humeur #9

Marie Piovesan par Paul Empson pour Black Magazine #20 Fall 2013
Tino Thielens par Patrick Houi pour Me Style magazine 
Lou Doillon
Showroom de Raf Simons (insta @celinerydge)
Petra cut-out boots par Acne 
Josué Comoe et Liza Schwab en Juun J, par Nicolas Coulomb pour le magazine Novembre

Note du jour | J'aime la mode mais je déteste les tendances

The Pastel Cats, par Tim Walker, 1999
Pour ceux qui ne l'auraient pas su, j'ai déménagé de Paris pour poursuivre mes études à Rennes, et je dois dire que je n'ai jamais vu autant de sac Vanessa Bruno (ceux avec les anses pailletées) aux kilomètres à la ronde dans cette ville. De la gamine à la sortie du collège à la maman bourgeoise de l'hyper-centre, toutes se trimballent avec ce sac en coton et strass mal cousus. Je croyais que la fièvre était passée il y a trois ans, mais apparemment, ce sac est toujours d'actualité. Je suis sans doute un peu dure avec cet objet de mode et certaines lectrices se sentiront peut-être offensées car elles possèdent et aiment leur Vanessa Bruno. De ce fait, je m'excuse pour la potentielle offense, car après tout, si tu lis ce blog, c'est que tu t'intéresses à la même mode que moi et je suis sûre que tu ne fais pas partie des clones... car c'est eux que je vais critiquer dans cet article, ceux qui s'habillent comme Grazia leur dit, ceux qui s'habillent comme leur copine le fait, ceux pour qui leurs habits doivent être changés chaque hiver car la tendance de cette saison est toute autre.

Avec tout ce que l'industrie du textile produit, tous les styles qu'elle propose, les consommateurs pourraient trouver aisément leur propre style, pourquoi vouloir à tout prix suivre la tendance ou les autres ? Avoir le sac, la paire de chaussures, ou le bonnet que tout le monde a déjà ? Je sais que suivre la mode, c'est appartenir à un groupe, c'est s'inspirer de ce qu'on voit et de ce qui nous entoure pour composer - avec goût - son look. Or appartenir à un groupe ne veut pas dire "entrer dans le moule". Les habits que nous choisissons minutieusement pour se sentir bien dans sa peau doivent être le résultat de notre expression, pas celle de la société. A force de suivre tout le temps les tendances et à vouloir être aussi bien que les autres, on se fond dans la masse. Or, la mode est censée refléter notre personnalité et nos goûts, si bien entendu, s'habiller n'est pas une corvée superficielle et que l'on prend plaisir à composer ses tenues. 

photographie de Steven Meisel, pour le Vogue US, janvier 2007
Beaucoup disent aimer la mode (d'ailleurs, qu'est ce que ça englobe "la mode" ?!), mais peu se démarquent ou OSENT se démarquer avec cette mode. C'est ce que j'essaye de faire tant bien que mal, car mine de rien, ça coûte les basiques ou pièce phares de bonne qualité. Je ne dis pas que je le fais à la perfection, mais au moins, j'essaye de ne pas suivre les tendances, de me détacher des magasins qui proposent des vêtements certes pas chers mais de mauvaise qualité, et d'avoir les pièces ou ensembles que les autres auraient bien aimé trouver avant moi (car oui, on aime tous secrètement rendre jaloux les autres avec nos beaux habits). D'ailleurs, cet hiver, c'est l'explosion des bottines Chelsea, il y en a partout, or les miennes qui datent de quelques années maintenant sont complètement usées aujourd'hui, et il m'en faut des nouvelles. Certes, je vais "facilement" en retrouver puisqu'on en trouve partout, mais cela m'agace, par principe, d'acheter les chaussures de "miss tout le monde" même si je sais que, pour mon cas, j'achèterai un basique et non des bottines à la mode.

Tout ça pour dire que j'espère que vous êtes tous dans le même esprit que moi: privilégier la matière, le design et la qualité à l'effet de mode ! Je ne dis pas de consommer moins mais de consommer mieux. Faites le test, pointez-vous à une sortie de lycée et vous verrez des clones: perfecto en similicuir avec écharpe, legging ou slim, bottes Chelsea ou bottes motardes et BIEN SÛR, le sac tenu par le pli du bras avec le poing levé vers le ciel. Le pire, c'est que ces filles te répondront qu'elles adorent la mode et qu'elles se verraient bien en Emmanuelle Alt ou travailler pour une marque genre Isabel Marant. Or, le meilleur moyen pour entrer dans un milieu prisé, c'est se démarquer, et ça, ce n'est pas gagné. 

mardi 29 octobre 2013

Yves Saint Laurent, le film


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J'avais déjà planifié ma sortie cinéma pour le film "Yves Saint Laurent" bien avant cette sublime bande-annonce car depuis le début, tout porte au succès pour ce projet: les deux acteurs principaux, Pierre Niney et Guillaume Galienne, jouent à la Comédie Française et, Jalil Lespert a obtenu le soutien de Pierre Bergé, donc la justesse du duo Bergé/YSL à l'écran sera scrutée au millimètre et les robes, ainsi que les croquis, sont authentiques et proviennent de la Fondation Yves Saint Laurent.

Et pour cause, ces belles images et cette voix travaillée de Pierre Niney m'ont presque fait oublier qu'il y a un autre film sur YSL pour 2014... Mais qu'en est-il d'ailleurs ? Et bien, malgré aucun soutien de la Fondation Yves Saint Laurent et un film avec de bons arguments en face, le projet de Bertrand Bonello n'est pas tombé à l'eau. Il a juste été décalé pour que le film ne sorte pas en même temps que celui de Lespert. Le tournage de "Saint Laurent" avec Gaspard Ulliel et Jérémie Renier a commencé fin septembre, et Bertrand Bonello, le réalisateur, souhaite voir son film sortir vers mai 2014 pour espérer une nomination à Cannes. Histoire d'avoir au moins quelque chose. Cela dit, même si le le personnage du biopic est le même, l'histoire des deux films ne se situe pas à la même époque et ne traite pas des mêmes problématiques. Le film de Bonello se situe dans les années 70 où le nom d'Yves Saint Laurent est déjà bien établi, tandis que Jalil a préféré se concentrer sur les débuts du créateur et de sa rencontre avec l'homme d'affaire et  futur amant Pierre Bergé. 

En attendant "Saint Laurent", "Yves Saint Laurent" aura droit à une sacrée promotion, la vie et l'oeuvre du créateur seront revus en long et en large pour notre plaisir, et qui sait, Hedi Slimane nous réserve peut-etre une campagne avec Pierre Niney pour accentuer encore plus la promotion. Tout ça pour dire que Bertrand Bonello devra redoubler d'effort pour la promotion de son film, surtout si Cannes ne le sélectionne pas, car le dossier "Yves Saint Laurent" aura déjà bien été exploité en début d'année...

samedi 19 octobre 2013

Top Catwalkers: deux Frenchies en tête ! (suite)

Les castings pour les défilés S/S 2014 ont suivi la tendance de New-York puisque Marine et Joséphine se retrouvent à nouveau en tête du classement des Top Catwalkers à l'issue de cette fashion week. Seule différence avec NY, Joséphine a un défilé de retard par rapport à Marine, alors que c'était l'inverse dans la Grande Pomme. Cela dit, Joséphine remporte le plus grand nombre d'ouverture/clôture par rapport à Marine (10 contre 6). Les deux dépassent assez bien les Top Catwalkers habituels, Julia Nobis et Tilda Lindstam, qui finissent avec 55 et 54 défilés respectivement. Le tout est de voir si cette popularité auprès des directeurs de casting pendant les défilés va se maintenir pour les campagnes ! Mais la concurrence est rude, l'anglaise Malaika Firth est bien partie pour être la star des campagnes à venir à mon avis. Schéma classique de la Prada Girl: mannequin quasi-inconnu que le monde de la mode s'en fout -> exclusivité défilé Prada -> campagne Prada -> le monde de la mode ne s'en fout plus du tout -> quelques éditos importants -> 1ère FW complète au top (55 défilés) -> campagnes chez tout le monde $$$. L'autre française qui termine avec un bon nombre de défilés au compteur est Pauline Hoarau, gagnante du concours EML avec Joséphine en 2011: 44 défilés, dont deux avec ouverture. 

Restons sur le concours EML, l'année dernière Marilhéa Peillard gagnait le concours national et international, or, elle semble peiner à décrocher les contrats. Elle a un peu défilé à New-York mais pour des marques peu connues (à part The Row) et a été à la FW de Madrid au lieu de celle, plus importante, de Londres. Je ne sais pas si c'est une histoire de mauvais feeling avec les directeurs de casting ou un manque d'attention de la part des agents d'Elite, mais ça reste dommage car Marilhéa a le mérite d'avoir un physique qui change du cliché blonde/yeux clairs/boring et elle a un beau visage même au naturel.
Cette année, au concours, il y avait pour la première fois une française au origine asiatique, Estelle, dans les finalistes. Elle ne faisait pas partie de mes favorites et pourtant je sentais gros comme une maison qu'Elite allait la choisir le soir de la finale. Chose qui s'est réellement passée. Estelle a 15 ans, n'est pas très grande mais qu'importe elle est jeune, parisienne d'origine chinoise, et motivée pour gagner la finale internationale en Chine. Elle est jolie mais de là à être un mannequin qui va durer, je ne sais pas. Je sais juste que la clientèle est très chinoise en ce moment, que les mannequins chinois ont le vent en poupe et que plus un mannequin a de contrats, plus l'agence a de commissions dessus.

dimanche 13 octobre 2013